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3.51, c'est pas un pont court, du moins si le moteur est capable d'encaisser 6000 tours.
Mais entre une Corvette avec un 3.51 et une Charger avec un 3.23, la Corvette a un petit avantage si son moteur est pointu et fonctionne régulièrement autrement que pour la promenade.
Techniquement parlant, la Sting Ray est une excellente voiture. Le châssis est hyper rigide, la répartition des masses idéale 52% sur l'avant et 48 sur l'arrière, 4 roues indépendantes et 4 freins à disques. Elle est réglée neutre et passe les virages en rigolant avec le pied à la planche. En cela, c'est une véritable voiture de sport bien supérieure aux muscle-cars, surtout en terme de tenue de route. Même si le talent du conducteur peut faire la différence, le pilote d'une Corvette en chiera moins sur le même parcours que celui d'un muscle-car.
Pour avoir conduit la plupart des sportives ricaines de la grande époque et pas mal d'européennes avec de vrais moteurs, la Sting Ray ne joue pas dans la même cour, et c'est davantage du côté des Jags, Aston, Maserati, Ferrari et Lambo de l'époque qu'elle est comparable. Elle enterre déjà gentiment les trois premières, et se bat à armes égales avec les deux dernières. La Sting Ray la plus polyvalente reste quand même celle équipée d'un 396 ou d'un 427, avec une boîte longue et un pont long. Ces moteurs sont réellement puissants et peuvent propulser une Vette à plus de 250 km/h.
Pour bien faire tourner une Mopar, il vaut déjà mieux commencer par choisir une base pas trop grosse du genre Barracuda première et seconde génération, de préférence avec un 340( qui n'existe pas sur les premières Barracuda, mais ça peut éventuellement s'arranger ), ou GTX/Coronet ou Charger R/T des années 66/70, dans lesquelles un big-block est plus à son aise. Avec des pneus de bonne qualité et des amortisseurs suffisamment rigides, elles peuvent fonctionner honorablement, mais ça sous-vire quand même lorsqu'on ne revoit pas la géométrie du train avant.
De petites autos comme les Ford Falcon ont fait leur preuves dans les rallyes à l'époque et assurent toujours sur circuits aujourd'hui. Malgré les efforts des préparateurs à l'époque, les E-bodies, par exemple, n'ont jamais cassé la baraque en compète durant le championnat SCCA. Seules les Superbird et Daytona ont pu s'imposer en NASCAR car elles étaient les plus rapides.
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Trop
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