:side: tout se perd...:
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet ... 6_actu.Htm

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Hep taxi !!

Putain si on commence à fermer les rades en Bretagne, c'est le début de la fin du monde...:sick:

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Ca fait combien de temps qu\\\/'/on se connait?
Trop

Dites pas cela , je suis du Pas De Calais et dans ma ville il y en a 7 dans un rayon de meme pas 1 kilometre .

D'ailleur je ne vais pas vous le cacher il fut un temps ou étant encore plus cramé que maintenant et ou je subissais le chomage de plein fouet , il m'étais venu le trip de tous les faire voler en éclat ces nids à poivros .

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Ce qui me choque, c'est pas le nombre de bars, mais c'est le non respect par les gens qui y travaillent de la "loi sur la répression de l'ivresse publique". Ils refusent rarement de servir les gens bourrés. Quand on allait jouer régulièrement à La Rochelle, la rue St Nicolas ( kon avait surnommé " Poivrots Street " ), derrière l'hôtel où on créchait était... bourrée de crétins tout aussi bourrés jusqu'à 3 du. Quand les rades fermaient après 2 plombes, les plus fauchés avaient déjà leur stock de bières achetés au Monop et y se finissaient sur le trottoir en gueulant comme des veaux et en pétant les bouteilles vides sur les pavés. Le pire c'est que la plupart étaient des ados. On se demande ce que foutent leurs parents !:angry:

Quand t'as la tête comme un compteur à gaz après une soirée de Rock n' Roll, et que t'aspires à roupiller, ces tous ces cons, t'as qu'une envie, c'est de leur offrir une tournée de... napalm ! :evil:

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Ca fait combien de temps qu\\\/'/on se connait?
Trop

ici ça ferme à tour de bras , tout ce perd ma pauv'dame !

M'en branle, j'ai jamais pu blairer les troczirs en France !
J'les trouve sinistres, puants le tabac froid (même depuis l'interdiction de fumer, la bande de "pue d'la gueule" assis au zinc empeste la clope ) et le personnel y est rarement aimable.

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They call me Mellow Yellow (Quite rightly).

Etonnament, je n'ai quasiment jamais foutu les pieds dans des rades quand j'étais jeune, mais depuis que je bosse à Paris (25 ans...) j'y prend un vrai plaisir, et pour rien au monde je me passerais de mon p'tit caoua du matin, pris au zinc...
Le "Salut , mon poulot " au loufiat, le "Bonjour M'sieur Paul ?" au patron, la bise à la barmaid avec une remarque salace sur son décoleté, le p'tit signe de tête aux quelques habitués du matin...
Le "J'peux vous l'emprunter ?" à la petite vendeuse du magasin de lingerie d'à côté qui siffle son allongé, en lui chipant "Le Parigot" du matin, histoire de relire les quelques conneries que j'ai entendu sur Inter en me levant...
Le "Salut Miss..." à la comptable, quand elle descend du bureau à l'étage faire des photocop', en la tenant un poil trop serré par la taille et en laissant ma main descendre un poil trop bas sur son généreux cul...
La poignée de main au voisin coiffeur, qui arrive toujours à la même heure que moi, avec son V-Max, depuis des années, et la bise à sa jolie passagère d' épouse (qui prend un malin plaisir à me faire une énorme trace de rouge à lèvres sur la joue...)
La claque dans l'dos du mari de la concierge, qui manque de me déglinguer les côtelettes à chaque fois...
Pis les habitués, avec qui t'échanges trois mots...
Prom, rivé à son PC portable, qui tape plus vite que son ombre, toujours entre deux histoire de cul...
Le proprio du Troifoirien, la solderia d'en face, qui du haut de ses 65 balais, a des allures de vieux séducteur, et gare toujours ses Cadillacs modernes (c'est la troisième que je lui connait...) comme des merdes, en biais sur les clous...
Chantal, la patronne de la boutique de parapluie du coin d'la rue, femme d'âge mûr comme on dit, au charme incomparable et au franc parler tout aussi incomparable, qui m'appelle "mon loulou" chaque fois que je croise son regard de braise...
Les deux balayeurs, toujours fidèles au poste, qui plantent leurs balais dans le coin de la vitrine à l'extérieur...
Nathalie, la patronne du Troifoirien (encore...), profitant honteusement de ses jolies formes avantageuses pour dissimuler son âge sous des fringues qui sont plus souvent l'apanage des filles de la rue Blondel...
Kamel, le photocopieur du bout d'la rue, toujours le sourire...
L'armée de vendeurs des boutiques de fringues, les fripiers juifs du quartier, la mafia israèlite locale...
Et Angèle...Tout le monde est amoureux d'Angèle, forcément...Ses cheveux roux, son regard bleu clair, son p'tit cul de rêve, sa p'tite frimousse, ses fringues sexy...Demandez au Bigouden, tiens...
Et le personnel...
C'est important, le personnel, dans un rade: Sergio, le loufiat...
Auvergnat pure souche, homme à tout faire du patron, limite fils spirituel ! Toujours un bon mot, toujours une combine...
Paul, le taulier, petit brun élégant arrivé comme loufiat y'a quelques années et qui a épousé la patronne, l'élégante Isabelle, grande brune mince qui dirige ses employés à la baguette ! J'la verrais bien en "Maîtresse Isa" dans l'intimité...
M'sieur Erwan, le second. Breton bourru qui roule Harley dans le civil...Une poigne de Viking qui vous fracasse les osselets à chaque serrage de pogne.
Et Jassa, la barmaid...Asiatique, élégante, petite, lunatique, un caractère de cochon... Si elle lisait dans mes pensées, je pense que j'aurais plutôt droit à des rafales de torgnoles qu'a des sourires !
C'est comme ça, au Luxembourg...
Tous les matins, depuis des années, je vais prendre une "noisette", parfois un crème et une tartine dans ce troczire...
J'ai changé d'arrondissement, mais je reviens là tous les matins ! J'y mange tous les samedis sauf quand y pleut (ça me fait chier de monter du 5eme arrondissement sous la flotte...) toujours le même steack-salade depuis des années !
Et toujours au zinc, jamais en salle...
J'aime bien les troczires, surtout quand je suis seul et que j'ai le temps...J'adore regarder les gens, observer, décortiquer les comportements, chercher des "indices", deviner les professions...
De temps en temps, y'a bien un poivrot qui vient mettre de l'ambiance, mais quand le taulier fait son boulot, ça dure pas...(ou j'm'en mêle, hein Fabien ?:laugh: )
Non, sans blagues, j'aime bien ces p'tits melting-pot du genre humain...Ces endroits où on refait le monde 1000 fois, où chacun expose sa vision "du truc", expose ses solutions au chômage, au trou de la sécu, au trou dans la couche d'ozone, au trou des Halles ou au trou du cul de Katsuni...
Pourvu que ça dure !!

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We are Anonymous...

et bien moi ...j'aime les troquet,les rad ,le bistrot a Momo ...
j'ai longtemps bossé sur paris et grande banlieue EST ...j'ai toujours aimé l'ambiance au matin a 5heure le perco qui fume,les croissant sur le comptoir
le parisien (journal) qui passe de main en main ,je regrette même l'époque ou on pouvais y fumer...
le rad ;toute une ambiance les apéros entre pote ;le flipeur a bou de souffre....
de plus j'ai été chauffeur livreur dans les bar presque dix ans...

allé juste une vidéo pour les nostalgique
http://www.youtube.com/watch?v=PpAJvQrA6qA

p"tin ....c'est beau c'que tu dis Fox :blush: ......tellement dans le vrai

bon ben m'en branle aussi des bistrots , j'y vais jamais , j'y ai jamais été , ou si peux juste pour un café !
ça m'dis rien de croiser des piliers d'comptoir , ou les chiants qui racontent leurs vie pour la 300 000 ième fois , les ivrognes notoires aux yeux coulant dans la bière , les grandes gueules qui ont tout vu tout fait .......................
je parlerais même pas des soirs de week end , c'est lamentable !

j'y ai bossé , j'en ai vu assez :blink:

Bravo Fox, on peut pas mieux décrire l'ambiance du rade de quartier parigot. C'est le privilège des habitués. J'ai connu ça dans des vies antérieures où, ayant un boulot fixe, j'allais au moins deux fois par jour siroter un kawa au zinc. Pis aussi à l'époque du Saint Antoine, qui était devenu l'annexe des Saligauds Élégants ( on y laissait même la moitié de notre matos de sono, et le singe avait eu la gentillesse d'acheter une batterie d'occase, mais en bon état ).

Pour apprécier le charme de ces endroits, faut avoir d'une part la chance d'être un habitué, et d'autre part, d'y croiser d'autres habitués, qui donnent le supplément d'âme au troczir, ce qui n'est pas forcément le cas partout. En tous cas, celui où tu traîne fait regretter de ne pas habiter le quartier... J'aimerais bien regarder exister tous les gens dont tu as parlé.

Le rade de mon quartier, qui appartient à l'ex-proprio du St-Antoine par ailleurs, ceci expliquant cela, ressemble à Waterloo après la bataille depuis l'interdiction de cloper. Ya kek zannées, on y croisait même Harrington, le collectionneur de Nash/Hudson, qui avait quelques bagnoles dans le quartier. Il a dû déménager ses caisses lui-aussi.

Requiescat In Pace...

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Ca fait combien de temps qu\\\/'/on se connait?
Trop

J'aime bien les rades moi:) . Enfin UN rade, parce que les autres je m'y arrête juste le temps de boire un jus ou d'acheter un paquet de Lucky...
Ce rade il se trouve à 5 bornes de chez moi, en rase campagne dans un bled de 200 habitants à tout casser. Je l'ai rencontré par hasard un soir de solitude, seul à tailler la route avec ma Plymouth, à me demander quand cette foutue soupape aller embrasser le piston.... Ma gonzesse devait bosser, pas un pote dans le secteur ce soir là, alors je me suis dit tien y'a de la lumière, je vais entrer.
Je prends une Grim', discute un peu avec Fernando, le taulier. Et je réalise que c'est le seul rade (enfin l'un des 3 seuls) à être ouverts jusqu'à 1h du mat' dans un rayon de 30 bornes.
Et puis bon, paquebot américain oblige, je taille le bout de gras avec une dizaine de mecs pendant la soirée, tous plus ou moins passionnés, de près comme de loin, de bagnoles.
J'y ai depuis mes habitudes:
-Salut Voiture!
-Salut Auberge!
-Comme d'hab'?
-Comme d'hab...
C'est ça que j'aime bien dans ces bars, cette fausse complicité, tu fait comme si tu te connaissais depuis des lustres, alors que non...
Mon surnom de "Voiture" me viens d'un soir, quand j'y allais au début, la patronne notait sur un bout de feuille "Voiture" pour se souvenir de ce que le mec qui venait avec la grosse voiture avait consommé... Depuis, c'est resté, je l'appelle "Auberge", parce que c'est aussi con que "Voiture" comme surnom...
C'est ça que j'aime bien finalement, la simplicité. La complicité. L'amitié et la chaleur humaine qui y règne, tout le monde se connait ou fait comme si le temps de la soirée, on refait le monde, on parle localité comme les paysans du coin comme on parle bagnole ou autre chose, mais surtout on parle pas de l'actualité et des saletés qui nous foutent le moral dans les chaussettes. On s'évade un peu du quotidien, un peu dans l'alcool il est vrai. Mais il me semble que cette auberge pourrait être renommée "Carpe Diem".

Depuis, le taulier viens d'acheter une Cad 68 coupé... peut-être que j'y suis pour quelque chose, il me l'a pas dit (le portugais est fier :P ). J'y ai aussi rencontré le premier diacre (comprenez curé devenu curé sur la fin) qui voulait bien entendre qu'il y'avait rien au dessus de nous, et avec qui tu pouvais débattre de religion intelligement.

Non, finalement, le rade peut avoir de bons côtés je crois. Mais pour moi, il restera à jamais dans ma tête dans le trio Ouvrier-PMU-France d'en bas. Non, la France sans bistrots, je vois pas...

(PS: Je ne parle bien sûr pas des bars péraves avec que des piliers de bar, un patron qui te dit pas bonjour, et où ça cause nature-chasse-pêche-et-tradition toute la journée).

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Plymouth Satellite Sebring 1972 440.
KARSHAPERS MOTORS CLUB

Excellent Max ! L'avantage des rades parisiens, c'est que t'entendras jamais personne évoquer des sujets totalement étrangers au monde citadin comme " nature ".

Quelle nature ? Le bois de Boubou, celui dont on fait les pipes ? Les seuls champs à moins de 30 bornes s'appellent Élysée et Mars !

Chasse ? Kestu veux chasser ici à part les rats, les souris, les pigeons et les cafards, qui ne sont pas considérés comme des espèces comestibles sous notre latitude.

èche : Bon ya bien des mecs qui pèchent dans la Seine, mais y sont pas cons, y relâchent les poiscails ! Faudrait débarquer de la planète Mars pour bouffer un truc qui vit dans la Seine. On attend toujours que Chirac s'y baigne l'année prochaine, il l'a promis en 77 !
Donc pour le coup, on parle pas pèche.

Tradition ? Quelles traditions ? À part les poubelles qu'on a le droit de sortir dans la rue à partir de 6 h du matin, ky doivent être rentrées à 9 h, et les embouteillages , je vois pas...

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Ca fait combien de temps qu\\\/'/on se connait?
Trop

mon bistrot préféré par Renaud...
tres beau texte ...on sentirais presque la gauloise brune ,et la bière presque fraiche
le ptit blanc ,la vapeur du perco...
http://www.youtube.com/watch?v=nbXIt7DCRFw

N'oublions pas que c'est pas toujours facile de tenir un bistrot. Je connais pas bien les brasseries pures, j'ai aussi tenu des établissements à Paris dans une vie antérieure. Gérer le personnel, les achats, être créatif dans ta carte, proposer une ambiance musicale attractive, essayer de fidéliser, en particulier la clientèle féminine, virer les indésirables, savoir faire face aux revendications émises par certains habitués qui ont l'impression qu'en venant boire une bière de temps en temps, fait d'eux les propriétaires du fond, écouter les petites misères, créer la nouveauté en permanence....

On dit aussi souvent, que la personnalité du patron influencera de la qualité de la clientèle. Un rade bien tenu c'est le pied, surtout comme le précisait Max je crois, lorsque tu es un habitué. Tu arrives, tu as des chances de rencontrer un pote, de dragouiller une petite, d'écouter une musique adaptée au moment de la journée (en principe, on évite de mettre du hard ou de la techno trans mes genoux pendant les repas). Idéalement la lumière évolue aussi en fonction de l'ambiance.

Je dois reconnaitre que personnellement je ne fréquente pratiquement plus les bars et de plus en plus rarement les restaurants. Sans tomber dans des exigences inatteignables , il manque toujours un truc. De plus, depuis que j'ai découvert l'Asie, je peux vous assurer que j'y ai trouvé de véritables paradis. Musique au top, tarifs sans comparaison, service à la hauteur, des gens qui se parlent, des petites pas trop farouches, des bombes a(na)tomiques qui ne font pas les pimbêches. Enfin quand tu rentres après une bonne petite soirée, tu n'as pas la racaille aux aguets, pour venir te gâcher ta nuit.