https://www.capital.fr/auto/zones-a-fai ... nt-1433663 Zones à faibles émissions (ZFE) : “le réveil sera douloureux quand les premiers PV tomberont”
L’État continue à pécher par son manque de pédagogie sur les Zones à faibles émissions (ZFE). Le réveil sera douloureux, lorsque les premiers PV pour « circulation à bord d’un véhicule trop ancien » tomberont et que les Français comprendront qu’ils sont tous concernés, alerte Alexandra Legendre, porte-parole de la Ligue de Défense des Conducteurs.
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À savoir, d’ici à 2025, l’interdiction faite aux véhicules trop anciens de circuler au sein de quarante-cinq métropoles de plus de 150.000 habitants, pour aider à la lutte contre la pollution. La mise en place progressive des ZFE vise, à terme, l’éviction des voitures, utilitaires, deux-roues, bus et camions arborant une vignette Crit’Air 3, 4 ou 5 (voire « non classée »). Les métropoles les plus zélées, comme celle du Grand Paris (79 communes concernées !), banniront également les Crit’Air 2. C’est-à-dire TOUS les diesels.
Bref, d’ici à 2025, les trois-quarts des véhicules actuellement en circulation ne pourront plus poser leurs roues dans une ZFE. Vous habitez à la campagne et vous ne vous sentez pas concerné ? Détrompez-vous : un rendez-vous à l’hôpital, une expo à voir a-bso-lu-ment, de vieux amis à visiter à Dijon, Grenoble ou Orléans, tôt ou tard la question va se poser à vous. Votre balade va-t-elle vous coûter 68 euros de plus que prévu ? C’est en effet le montant de la contravention que vous retrouverez dans votre boîte aux lettres, si vous ne respectez pas le niveau Crit’Air imposé dans votre ville de destination.
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Que faire des 36 % de Français qui ont déclaré, dans le même sondage d’Eco Entretien, ne pas avoir le début d’un euro pour remplacer leur voiture Crit’Air 3, 4 ou 5 ? Pour qui a étudié le calendrier d’instauration des ZFE d’assez près, les potentielles conséquences sociales de l’exclusion des plus pauvres, devenus persona non grata dans les villes parce que roulant à bord de vieilles trapanelles (certainement pas par choix), sont extrêmement préoccupantes. Christophe Michaeli, directeur de la mobilité automobile de BNP Paribas, prévoit une réaction dont “l’ampleur sera sans commune mesure avec ce qui a déclenché le mouvement des Gilets jaunes”. Marc Bruschet, président des concessionnaires chez Mobilians, imagine pour sa part un “soulèvement de la population”.
sachant macron veut imposer un crit'air au vehicule de collection ca va etre la mort avec sa reelection...