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Des moteurs qui pètent, y'en aura toujours...
Les causes en sont multiples, et parfois inattendues...J'ai vu des moteurs casser au ralenti, pendant le temps de chauffe, j'ai vu des moteurs se vaporiser à 7500 rpm, avec rien de sauvable, j'ai vu de braves moulins mourir de leur belle mort, tranquilou, (l'équivalent de "mourir dans son lit" pour un humain), j'ai vu des trucs partir en miettes dans un run de malade (l'équivalent de "mourir l'épée à la main" pour un viking...), de la fameuse "pompe à huile qui grippe" à la bielle qui lâche comme sur le moulin d'Eric, de la soupae qui s'affole et vient faire "coucou !" au(x) piston(s) en passant par la soupape qui casse et dont la tête vient s'encastrer dans sa portée, comme sur celui de Punky , du coussinet qui serre et va faire un tour sur celui du dessus (ou dessous) comme je l'ai vu sur le premier moteur de Reine, J'ai vu des machins antédiluvien dont les coussinets sont cuits, avec une pression d'huile quasi à zéro, un aàc rond comme un manche de pelle à poussière, des trottoirs maousses en haut des cylindres, des segments archi-cuits, de la pâte de piston usé dans l'fond du carter d'huile, une distrib' avec 8° de jeu, des compressions de 1:1 (!) et qui pourtant tournait encore, traînant péniblement une vieille bagnole dans l'même état...Le pire qui puisse arriver, c'est de vouloir "gonfler" un vieux moulbif rincé...Là, on est sûr de tout prendre dans l'groin assez rapidement...
Faut juste savoir aussi qu'un moulin sévèrement tapé va viellir bien plus vite qu'un brave truc stock qui va prendre ses 5000 rpm trois fois par an...Un truc qui envoie d'la semoule va avoir besoin de check-up régulier, et en profondeur...
Rien de sorcier, en fait...
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