Le réglage du jeu aux soupapes sur un AAC méca, c'est vrai, mais on n'est pas obligé de le refaire tout le temps non plus, et ça prend une demi-heure, pas de quoi s'inquiéter.
Sur un véhicule de route, une fois par an c'est suffisant.
La quasi-totalité des véhicules modernes sont en roller, c'est d'ailleurs pour ça que les additifs à base de zinc ont disparu des huiles depuis une dizaine d'années.
Il y a plus de 4 ou 5 ans, passer en roller, c'était une modification lourde, il fallait faire chemiser tous les logements de poussoir.
Maintenant, il y a des poussoirs à rouleaux compatibles avec les blocs d'origine, ce qui abaisse - un peu - le prix.
La mauvaise réputation en usage 'street' vient surtout du fait que les poussoirs à rouleaux d'il y a quelques années ne supportaient pas le ralenti.
Maintenant, on a de la
lubrification sous pression pour le rouleau et la came en-dessous, plus de problème.
Il n'y a plus vraiment de bonne raison de choisir autre chose qu'un roller, à part le prix.
Le profil d'un AAC roller est incomparable avec un AAC classique :
[Roller à gauche, classique à droite]
L'objectif d'un arbre à cames, c'est d'ouvrir un de fermer une soupape.
Et justement, le roller est celui qui se rapproche le plus de cette théorie : c'est ouvert, ou fermé, et il n'y a pas grand chose entre les deux...
Après, si on prend des levées monstrueuses ou une rampe de montée très violente, que ce soit un roller ou pas, il y a un risque accru de casse d'un ressort ou d'un culbuteur, mais c'est vrai aussi pour un AAC non-roller.
A un certain niveau, les ressorts deviennent des consommables à remplacer régulièrement, les culbuteurs aussi. Les tiges sont des fusibles...