Humeur du Jour !
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Ce soir, en rangeant mes papiers de ma Chrysler '79, que j'ai achetée en 1994, je suis retombé sur les toutes premières factures de pièces détachées, que j'avais commandées à Vantastic, US Auto-Parts et Alternative Cars, au début des années '90. Mais suis également retombé, sur les anciennes factures, léguées par le précédant propriétaire, de '88 à '94.
Ceci me fait me retourner, au-dessus de mon épaule, et me rappeler le bon-vieux-temps, pas béni du-tout, pour tout proprio de ricaines.

A cette époque, pour commander une pièce = c'était l' Enfer...!!!
Très peu, en province, arrivaient à se fournir un Haynes ou un Chilton (1)...donc, impossible de connaitre le nom de la pièce en Anglais (1)...
Mes factures, re-classées ce soir, étaient toutes accompagnées d'une photocopie (2) de commande par Fax, car il fallait cela, ou une lettre manuscrite, (=trace écrite) pour qu'un garage importateur, commande une pièce aux States, pour vous...
Dans les factures de '88, du précédent proprio, j'ai retrouvé des accusés de réception, par Telex...!!!
On payait, à l'avance, par chèque (payer avec sa CB, par tel, n'existait pas...) ou en contre-remboursement, après des arrhes, si la commande était importante...
Les grands importateurs, cités plus haut, n'accordaient guère d'importance, aux petits collectionneurs de province, que nous étions, et étaient surtout préoccupés, à bien servir les stars du show-biz parisiens, qui venaient leur acheter une belle américaine...
De plus, n'étant que 3 ou 4 sur ce créneau, ils se gavaient, sur les prix...
2 fois, sur 3, la pièce qui arrivait, n'était pas la bonne, car nous n'avions aucun moyen d'obtenir la bonne référence (1)...faute d'image de la pièce (1), il fallait décrire, par téléphone, au gars d' Alternative Cars, la forme de la pièce, pour lui faire comprendre, ce que nous voulions...(et les abonnements tel fixes illimités, ça n' existaitent pas...= donc, des factures France-Télécom balèzes...)
Les grands "integrators-expressistes" , genre UPS, Fedex, DHL, n'étaient pas encore installés, en France, (à part 1 petit bureau à Roissy, pour faire du Paris intra-muros)...résultat = les délais import-USA, étaient de 1 à 2 mois, minimum...Puis, les colis étaient livrés par le Sernam, qui 1 fois sur 2, sentant l'eventualité de pouvoir piquer un bel insigne-de-capot "Cadillac", ouvrait le colis, avant la livraison...
De plus, en province, personne ne voulait réparer "ces corbillards"...

[size=150]Ceux qui, comme moi, ont eu des américaines, avant l'avenement d' Internet, peuvent le dire : "'Fallait être un sacré mordu, à l'époque, pour collectionner une 'ricaine..." [/size]
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C'était "La Pensée-du-Jour"...
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(1) = Because, Internet n' existait pas...!!!
(2) = Car le papier Thermique, s' effaçait au bout de quelques semaines...
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[b][b]P.S. : J'oubliais...le Dollar étant à 10 Francs...= ont se faisait saigner, comme des poulets...[/b][/b]

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Detroit Iron Addict !

Je me pose souvent cette question, est-ce que je me serais lancé là-dedans si internet n'existait pas?
Il y'a de fortes chances que non, puisque mon anglais et mes notions de mécanique sont plus que limités.
Bon, celui qui m'a refilé le virus s'est mis à internet y'a pas longtemps et à toujours réussi à se démerder avant, alors pourquoi pas...:dry:

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Plymouth Satellite Sebring 1972 440.
KARSHAPERS MOTORS CLUB

J'ai acheté ma Firebird milieu des années 80, par là, et comme dit Tonio, je vous parle d'un temps que seuls les vieux cons connaissent !
En 2011, acheter un Holley, un aac Comp Cams ou une pipe Edel, grosse rigolade: dix minutes d'internet, et hop, dans 5 jours c'est à la maison...
En 86, c'était la mort ! Fallait "faire confiance" aux magasins escrocs, ou comme certains "initiés", aller se servir chez les anglais ! Je me rappelle des descentes chez John Woolfe, à Bedford !! Sorte de caverne d'Ali Baba, où nous faisions le plein de pièces, et où se fournissaient aussi certain magasins "parisiens"...Il était aussi fréquent de se servir dans le petit shop "Gary's Shack" qui était sur le site de Santa Pod...A cette époque, on allait, le seraph et moi, plusieurs fois par an à Pod, pour voir toutes les manches de drag de l'époque...Le mieux a du être 4 fois dans l'année...
Le couple cônique de ma Pontiac vient d'un p'tit bouclard je sais pu où, les mes jantes alu d'un autre coin, genre "Tyres City", où tous les commerces de la grande rue tournaient autour des roues de bagnoles...Etonnant...j'ai oublié où c'était...
l'Angleterre était déjà, pour nous, l'Amérique !!
Je n'ai pas acheté énormément de trucs chez eux, car ma Pontiac ne m'a jamais demandé grand chose...La livre n'était pas trop favorable au franc, et tout coûtait une blinde...
Quelle époque ! Mais bon, j'avais 26 balais...La moitié de ce que j'ai actuellement...J'avais les cheveux longs, je pétais la forme, je roulais Pontiac et le monde était à moi !! :P :P

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We are Anonymous...

Ça me rappelle la fois où j’avais cassé la pompe à eau sur ma Plymouth Valant 64. À l’époque je visais Bristol à 200 km à l’est de Londres. C’était en 1981. Le garagiste du coin m’avait dit qu’il n’y avait plus de pièces pour ce type de voiture. Prudent j’avais pris Europe-assistance à qui j’avais expliqué mon problème. Au bout de deux jours, ils furent obligés de me dire qu’il leurs était impossible de trouver la pièce.

Je n’étais pas un familier des concentrations de voitures américaines et je ne connaissais personne dans le milieu. En parlant avec un type qui faisait des études d’ingénieur en aéronautique (sur hélicoptère de la Royale Navy, s’il vous plaît) qui lui était au courant de tout ça, il me donne une adresse à Islington, à quelques kilomètres au nord de Londres. Il n’avait pas les coordonnées exactes, mais il m’avait dit que dans le magazine Custom Cars, je trouverai son adresse et son téléphone.

Après un coup de fil pour lui expliquer ce dont j’avais besoin, un billet de train aller-retour pour Londres, plus le taxi pour aller/retour pour Islongton, j’en avais déjà eu pour 150 £. Quand je suis arrivé dans le magasin, j’ai demandé la pièce tant désirée, et il m’a rédigé la facture de 17 £ pour la pompe à eau et le join.

J’en rigole encore quand je me remémore cette histoire. :lol:

Popeye écrit:

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Ça illustre, à la perfection, ce que je voulais démontrer...Merci !
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Mais, ça illustre, aussi le fait, (dont je n'avais pas parlé) qu'en '80 et début '90, même pas 1 dixième des sociétés de repro de pièces pour ricaines, (qui existent aujourd'hui) n existaient à l'époque ...
Pleins de bagnoles US, en Europe, furent abandonnées, au fond du jardin, par l'impossibilité de faire reconstruire une pièce...ce sont les épaves, que l'on voit aujourd'hui...
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Un bar, dans la ville de 38-Crolles, pas loin de chez moi, avait une Lincoln Continental 1961 cabrio 4 portes Blanche (celle de Kennedy...), en super excellent état, stationnée non-à-l'abris des intempéries, le long de la façade arrière du bâtiment. Ado, j'allais souvent collé mon nez, contre le grillage de la propriété, pour savourer, pendant quelques minutes, l'image de cet étincelant paquebot, triple-White...!!!
Un jour, j'ai demandé au patron du bar, proprio du vaisseau, pourquoi cette voiture ne roulait plus...il m'à répondu qu'ils n'arrivait plus à trouver certaines pièces (dont le pont, je crois), et qu'il lui aurait été économiquement pas rentable, de prendre l'avion, pour aller dans les casses, au-fin-fond de l'Arizona, pour trouver les spare parts...(d'autant qu'il ne parlais pas un mot d'anglais)...
10 ans plus tard, en 1991, à mon retour du Canada, j'ai été voir, si la Conti' était encore là...Et, elle 'y était... capote éventrée par la grêle, rouillée comme un vieux chalutier irlandais, pneus crevés, une épave...
Par manque, en Europe, d accessibilité aux pièces nécessaires à son fonctionnement, ce sublime Phaeton, comme tant d'autres, est allé rejoindre le tas de matières premières nécessaires à la fabrication des boites de maquereaux...
Snif...
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Detroit Iron Addict !

Tonio. écrit:
Dans le fond, c'est une belle fin, pour une bagnole de maquereau qui servait à balader des morues . :P

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Fox écrit:

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Enorme...je kiffe... :P

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Detroit Iron Addict !

Vous avez dit Kitsch, Rococo, Baroque, Vulgaires, Ostentatoires...???
Vous en voulez des belles, des Pimp-Mobiles...???!!!
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C'est, ici : http://www.flickr.com/groups/903451@N24/pool/show/ <<< Diaporama

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Detroit Iron Addict !

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Je me souviens avoir dépensé, à plusieurs reprises, 10 ou 20 % de mon salaire, pour me taper 4 h de TGV aller et autant retour (+casse-croûte + Métro, etc...), pour essayer d'aller trouver, chez Brentano's, à Paris, des revues techniques, pour ma Chrysler...
Je revenais quasiment toujours bredouille, ou avec des magazines US, pleins de belles photos, mais inutiles...
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Les internautes trentenaires ne connaissent pas leur chance...
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Brentano's
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Detroit Iron Addict !

Tonio. écrit:
Quand tu dis "Enorme", tu fais allusion à mes 130 kilos ?? :massue: :massue:

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Fox écrit:

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T'ai jamais vu, je ne sais pas si tu ressemble plus à Elie Semoune ou plus à Jean Reno...:-/

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Detroit Iron Addict !

Tonio. écrit:
Tiens, c'est marrant, en général, on me compare plus avec le sergent Garcia qu'avec Elie Semoun, mais bon... :P :P

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We are Anonymous...

Ah ! Mes premières commandes chez Year One ou Jim's Auto Part !

Pour moi c'était déjà beaucoup plus simple :

Il fallait "simplement" connaitre quelqu'un qui possède déjà un catalogue, lui soudoyer la page de commande du nouveau catalogue et passer commande... du catalogue ! (notez que parfois, il fallait envoyer quelques $$$ pour commander le catalogue).

Un ou deux mois plus tard, on recevait le catalogue et on pouvait enfin passer sa commande parmi les 30 pièces disponibles pour ta bagnole, et payer en carte bleue. Il fallait "juste" un fax et hop !

Un bon mois plus tard, on recevait le colis. Youpi !

Mais si la livraison ne correspondait pas aux attentes (par stupide erreur de commande, ou triste erreur de livraison)... ben... il fallait téléphoner à la boite pour expliquer le problème et tenter d'avoir un numéro de retour, puis tenter de renvoyer la pièce sans facture (ben oui, impossible de faire une facture pour une pièce à renvoyer si tu n'es pas un pro !!) ... Puis une semaine plus tard, aller rechercher ton carton chez le transporteur qui a repéré qu'il manquait la facture... tenter de lui expliquer qu'il s'agissait d'un RETOUR partiel et que tu n'as pas de facture... finir, une heure plus tard, par l'envoyer se faire foutre... et ranger ta p'tite (ou grosse) pièce inutile dans ce qui deviendra ton "musée des erreurs".

Pour cette dernière partie, ça n'a pas trop changé en fait... sauf que je me prend plus la tête à tenter de renvoyer quoi que ce soit. Je continue ma collec'... :P

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Ben moi, j'ai commencé par avoir à changer le collecteur d'échappement de mon coupé Valiant '64( vous savez, ce truc qui pète tous les 50000 kms ). C'est là que j'ai découvert la casse Bourdon, où Bernard Amy travaillait. Il m'a reçu comme un clampin à la con, sorti le truc et me l'a fait payer 500 balles( quand même une somme à l'époque ! ). J'avais eu son adresse par Mario, le magasinier de chez Chrysler Bosquet, qui m'a également parlé de Mauriziano, à Levallois.

Mauriziano était un type extraordinaire qui me racontait sa vie et ses trucs concernant ses expériences en matière de ricaines, avec son accent parigot à découper à la tronçonneuse. Il avait un pur look, toujours dans sa combine de mécano en coton bleu pleine de tâches de cambouis, ses tifs blancs plaqués en arrière. Il m'avait sorti un jour : " Si t'as un truc à réparer : appelle-moi avant pour savoir si j'ai beaucoup de boulot au garage, si j'en ai, tu me ramènes ta voiture, ça te coûtera moins cher. Si j'en ai pas, je veux bien te la prendre, mais tu paieras pour les autres !".

Il avait des clients comme Jean-Michel Jarre et sa dame de l'époque( Charlotte Rampling ), Christophe( le chanteur, les vioques se souviendront ! ), et j'en passe, ceci expliquant cela ! Ce qui fait qu'il y avait dans son bouic, et garé autour de la chiotte ricaine à n'en plus finir. Cela dit, le plus grand plaisir chez Mauriziano était encore de passer à la caisse, car il y avait sa fille... Une pin-up carrossée comme une Chrysler 300 de '57, grande, mince, full-options ! Ses mini-jupes nous permettaient d'admirer ses trois kilomètres de jambes et son épaisse tignasse rouquine et frisée était un ordre de mobilisation générale du trois quart en descendant ! Inutile de préciser qu'elle avait des mirettes à faire péter les boutons de braguette, le sourire enjôleur et tutti quanti...

Mais revenons zano moutonz. C'est Mauriziano qui m'a donné l'adresse de SFAA dans le 15ème, vu qu'il y achetait ses pièces et qu'en matière de Mopar, il avaient un stock extraordinaire. Je connaissais aussi la Bible : le Hemmings Motor News, qu'on allait acheter chez Brentano's, avenue de l'Opéra. Comme je jaspine le rosbif, je vous raconte pas les factures de téléphone de l'époque pour commander de la pièce chez les amerlocks. Ce qui fait que je me suis organisé en achetant le tout venant chez SFAA, et le plus compliqué aux US of A depuis plus de 25 ans. Donc en fait, je n'ai pas eu trop de problème avec l'achat de pièces. Devant le nullité de certains "spécialistes" français de la pièces US, je me suis aussi lancé à acheter par correspondance dans les casses US. Un des trucs les plus drôles dont je me souviens, c'est un gusse de Seattle qui restaurait et vendait des kits pour assistances de freins, qui avait du mal à m'envoyer les pièces que je lui avais commandé tant qu'il n'avait pas reçu les sous. Il a fini par me faire confiance comme le virement trainait en longueur et m'envoyer quand même le kit. Pour le remercier, je lui ai renvoyé une carte postale "Souvenirs de Paris" achetée au bistrot du coin, avec la tour Eiffel, le Sacré Coeur et l'Arc de Triomphe, ce qui l'a rendu tout jouasse au point qu'il m'a écrit pour me remercier.

Côté anecdote : yakekzanées, en allant chez Bernard Amy à Courgivault voir chépu koi avec un pote, on a causé un peu et Bernard m'a dit : " tu sais, ça fait plaisir de voir des mecs comme toi qui roulent en américaine depuis plus de 20 ans. " Du coup, on est allé dans son burlingue et il a fait péter deux rôteuses, qu'on a descendu avec plaisir !

Finalement, rouler en ricaine durant les années 80 n'était presque pas si galère que ça, mais fallait s'organiser, et il est clair que parler anglais m'a beaucoup facilité les choses.

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Ca fait combien de temps qu\\\/'/on se connait?
Trop

moi j'ai eu ma première ricaine en 89 (une Chevy Chevelle de 71),et n'étant pas très loin de la Suisse (je suis de Lyon),je traversais régulièrement la frontière pour courrir les casses et les garages...et à l'époque y'avait du matos là-bas,que se soit dans les rues,dans les jardins ou les casses,je me souviens même que beaucoup de taxis du coté de Genève étaient encore des Plymouth Volaré :lol: !

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Mopar classic: 1967 Dodge Dart GT 318ci
work in progress:1955 Ford Fairlane 272ci
dailly car: 1998 Jeep ZJ 5.2