Fox écrit:
Citation:
68BbodyFAN écrit:
On a vu un tas de pros et c'était tous des branques.
Et un jour, tu tombes sur la perle rare ! ...
Donc, amis, vous qui merdez pour faire des mômes, rien n'est perdu !!;)
C'est vrai que le corps médical n'est pas vraiment homogène, en ce qui concerne à la fois les compétences et à la fois le comportement.
Lors de sa première grossesse fructueuse, ma femme a fait une pyelonéprhite grave ( infection du rein dû à un bouchage des canaux par un gros calcul). Je vous narre l'histoire tellement ça a été rocambolesque et tellement ça ressemble à une carricature de " Le bon, la brute et le truand"
Etape 1: Médecin général, ya les bons et les mauvais (le bon et la brute)
Elle avait pas dormi de la nuit tellement elle en bavait de douleur dans les reins. On prends rendez-vous avec notre généraliste (un samedi ) pour le matin. Arrivé au cabinet, elle en chiait tellement qu'elle a demandé à être reçu par un autre médecin car le siens, n'était pas encore arrivé. Le couillon qui l'a reçu, lui donne une ordonnance pour des calmants et lui de revenir en fin d'après midi si ça va pas mieux. :side:
En sortant de cette consult, on croise son médecin qui arrive et nous dit que ce serait peut être mieux qu'elle la regarde quand même.
Cette femme (Doc Garreau je crois à MELLE 79) milite pour que les généralistes de campagne aient un appareil d'échographie.
Elle lui fait donc une écho et là "votre rein fait à peu près 3 x la taille qu'il devrait, vous partez en urgence à l'hosto si non vous le perdez avant ce soir. :huh: Donc cette femme a sauvé ma femme d'un problème majeur par son professionnalisme et sa conscience.
Etape 2: Spécialiste, quel dur métier (le truand)
A l'hosto, ils demandent si ma femme est enceinte, elle dit qu'on essaie, ils font les analyse de sang qui vont bien et là retour négatif.
Ils concluent qu'il peuvent donc lui faire un scanner ce qu'ils font dans la demi heure qui suit. Diagnostic "pyelonéphrite grave" et maladie congénitale des reins à un stade avancé. Ils appellent donc l'urologue qui revient juste pour elle...
Et cet enculé, a mon avis pressé de repartir finir sa partie de golf, a juste posé une sonde double J à ma femme sans anesthésie :angry:
Elle reste 5 jours à 'hosto et l'infection bas en retraite.
Etape 3: Sueurs froides
De retour à la maison, quelques jours plus tard, prises de sang pour vérifier si tout va bien et là, surprise du chef : "madame, tout va bien et en plus vous êtes enceinte." :blink:
Là notre génraliste nous dit "le problème, c'est que normalement, il ne faut jamais faire de scanner avant le 3 ou 4 ème mois"
bref après s'être renseigné auprès d'éminent spécialiste à Paris, il semble que dans les 15 premiers jours, ou ça passe ou ça casse.
Soit l'embryon tient soit il s'en va de lui même....
Par chance, ça a tenu. :)
Etape 4: Le retour du boucher
Retour à l'hosto pour enlever cette putain de sonde. Là le spécialiste nous annonce froidement que de toute façon, il va falloir avorter.
Pour enlever le calcul qui a déjà foutu la merde, il travaille en live au scanner donc pas le choix.:side:
Etape 5: La généraliste dévouée
Re appel aux spécialistes de Paris qui explique qu'il y a des procédures avec des tabliers de plomb pour protéger l'utérus des rayonnements et que ce genre d'intervention doit être faisable par un spécialiste digne de ce nom. :)
Etape 6:Délivrement
Cet enfoiré a finalement accepté (pas vraiment enthousiaste) d'appliquer le protocole et a délivré ma femme de cette petite pierre de merde qui lui bloquait le rein. Comble comble, il s'en vantait même après l'opération auprès de tout ceux qu'il croisait ..:side:
Etape7: Fin heureuse
La grosse a tout de même été suivie de près et tout s'est bien passé même si il restait encore des doutes sur les éventuelles conséquences du scanner à 15 jours de grossesse.
Notre petit bout est finalement né entier avec ses 12 doigts :P
On a pensé qu'il avait été sauvé tellement de justesse qu'on l'a appelé Noé. :kiss: :woohoo: :kiss:
Moralité, quand un médecin ne fait pas bonne impression, il faut pas hésiter à aller en voir un autre.
Une vie, on sait pas si on en a plusieurs, la seule qu'on est sûr d'avoir c'est celle-ci.